Certains parmi vous sont surpris.
Après avoir lu et vu l’opposition des responsables de l’enseignement catholique et des Apels à la grève du 27 octobre dont l’unique objet était de réclamer des moyens, vous découvrez sur les murs de nos écoles l’inscription « SUPPRESSION MASSIVE D’EMPLOIS : INTENABLE. IL NOUS FAUT DES SOLUTIONS ! ».
On vous demande de signer une pétition.
Il n’y a, en fait, aucun changement d’attitude de nos responsables. Ils suivent la même logique qui est d’accepter les diminutions de moyens (cf : lettre de M. De Labarre) et de réclamer les solutions qu’ils proposent.
Explication de texte : L’enseignement catholique ( cf : lettre du SGEC) et les associations de chefs d’établissements (cf : audition parlementaire du 5 avril) entendent sous le mot « solution » les quatre points majeurs suivants :
une annualisation du temps de travail.
une diminution du temps d’enseignement en second degré.
une augmentation du temps de présence et d’enseignement pour les professeurs qui gèrent des filières avec des stages, études supérieures et une répartition sur plus de semaines des temps d’enseignement.
une dotation globale gérée uniquement par les chefs d’établissement dans le secondaire.
Une pétition vous est proposée pour réclamer ces solutions.
Ces solutions impliquent:
- • un allongement du nombre de semaines travaillées, une modification du calcul du service des enseignants, une disparition de certaines matières et des pondérations,
- • de devoir récupérer les heures de cours non faites lorsque vous participez à un voyage scolaire, à une action éducative, culturelle, caritative ou pastorale,
- • que le chef d’établissement décide à son gré de la ventilation et de l’organisation des heures de cours ( ce qui n’est pas le cas actuellement.).
Ne pas dire ce qu’on entend sous le mot « solution » est une forme de manipulation.